Changer de voie, c’est souvent une histoire de rencontres, de timing… et d’un peu d’audace. Déborah, Account Executive, n’a pas toujours évolué côté business. Psychologie, RH, puis pivot vers la vente dans la HR tech : son parcours est tout sauf linéaire, mais profondément cohérent.
Dans cet échange, elle revient sans filtre sur ses débuts, son déclic, et ce que lui apporte son double bagage RH + psycho dans un rôle commercial. Une conversation qui parle aussi de confiance, de soft skills, et du pouvoir de se réinventer sans renier ce qu’on est.
Peux-tu nous raconter ton premier contact avec le monde des RH ?
À la base, j’étais en fac de psychologie. Ce qui m’attirait, c’était l’humain, le fait de comprendre, d’accompagner, d’orienter. Mais assez vite, je me suis rendue compte que je n’avais pas encore les épaules pour faire face aux problématiques psychologiques lourdes qu’on peut rencontrer en tant que psy.
En entrant en L3, il fallait choisir une spécialité. J’ai découvert la psychologie du travail, et ça a été un vrai point de bascule. Ça ouvrait une passerelle vers les RH, tout en gardant ce lien humain qui m’importait.
Ensuite, j’ai enchaîné avec un master RH. Pour m’assurer que c’était le bon choix, j’ai voulu être sur le terrain : j’ai fait de l’alternance dans une petite startup en forte croissance, en tant que RH généraliste. On était deux, donc je touchais à tout : recrutement, paie, administratif, projets transverses. Une vraie immersion.
Puis le Covid est arrivé. Contexte tendu, réduction des coûts… et l’inévitable : un licenciement économique. C’est à ce moment-là que j’ai découvert une autre facette des RH : comment transformer une épreuve en une expérience plus humaine, et accompagner pour rendre ce moment aussi léger que possible. Pour certains, ce fut l’opportunité de se former, de se reconvertir, ou encore d’oser lancer ce projet qu’ils gardaient dans un coin de leur tête depuis longtemps. J’ai pris conscience de l’impact qu’on pouvait avoir en tant que RH dans ces périodes difficiles.
C’est dans ce contexte post-licenciement, où il fallait regagner l’engagement des collaborateurs, que j’ai rencontré un Account Executive travaillant pour une plateforme RH dédiée au bien-être. Il m’a raconté son quotidien. Et là, gros déclic. Ce rôle était central dans l’entreprise, stratégique, en lien avec les RH. Ça m’a tout de suite parlé. Je me suis dit : tiens, ce serait peut-être une autre façon de contribuer, tout en gardant ce lien avec l’humain et les enjeux RH.
À quel moment la switch s’est opérée vers un poste d’Account Executive chez Prismo ?
Donc comme dit, j’ai travaillé deux ans en CDI dans les RH. Puis, après cette fameuse rencontre avec l'account executive dans la HR tech, ça a été le déclic. Et comme j’avais un projet personnel de quitter Paris pour m’installer à Annecy, le timing était parfait. C’était maintenant ou jamais !
Qu’est-ce qui t’a convaincue de rejoindre Prismo, alors que tu venais du côté purement RH ?
Ce qui m’a plu chez Prismo, c’est le cœur du produit : très humain, très orienté accompagnement, identification des compétences. En plus, j’ai eu un super feeling avec l’équipe. Et surtout, on m’a fait confiance. On m’a donné ma chance alors que je n’avais aucune expérience commerciale. Cette bienveillance-là, elle a été décisive pour moi.
Comment ton background RH et ta formation en psychologie te donnent un avantage dans ton rôle commercial chez Prismo ?
Je pense que ça m'a aidé à mieux comprendre les enjeux des personnes avec qui j’échange. D’adapter mon discours à leur réalité, de poser les bonnes questions et de créer un climat de confiance qui facilite les échanges.
Peux‑tu partager un exemple où cette double compétence (écoute RH + persuasion vente) a réellement marqué la différence pour une entreprise cliente ?
Je n’ai pas d’exemple précis en tête, mais dès les premiers échanges, je partage mon parcours. Cela rassure souvent mes interlocuteurs, qui voient que je comprends leurs réalités et leurs enjeux. Résultat : un lien de confiance s’installe rapidement.
En tant qu’ancienne RH devenue commerciale, comment tu aides à faire évoluer Prismo pour mieux répondre aux préoccupations humaines des utilisateurs ?
Je me projette constamment dans la peau d’une RH. Je me demande : qu’est-ce que j’aurais aimé avoir comme outil à l’époque ? Je partage un maximum de retours, à la fois issus de mes expériences passées et de ce que j’entends aujourd’hui. Je suis aussi impliquée dans la création du nouveau produit, et c’est super stimulant.
Quelles fonctionnalités de Prismo sont selon toi les plus révolutionnaires pour les pros RH ?
Tous les nouveaux modules développés cette dernière année. Ils font de Prismo une véritable plateforme de gestion des compétences, avec une dimension prédictive portée par l’IA. C’est un gain de temps énorme pour les RH, qui y trouvent une meilleure visibilité pour piloter leurs actions, tout en renforçant l’implication des managers et en offrant aux collaborateurs plus de clarté sur leurs trajectoires de carrière.
Comment Prismo se distingue des autres outils RH sur le marché ?
Je pense que notre force, c’est l’écoute. On co-construit avec nos clients. On personnalise vraiment. Et comme on est une équipe à taille humaine, on peut mettre en place des évolutions produit très rapidement. On est agiles, proches du terrain, et ça fait toute la différence.
En repensant à ton parcours jusqu’ici, quelle est ta plus grande fierté et le plus gros apprentissage ?
Ma plus grande fierté, c’est d’avoir pris le risque de me reconvertir. Et de l’avoir fait à fond. J’ai développé toutes mes compétences commerciales (négociation, posture, assurance) et j’ai appris à prendre ma place.
Côté produit, je suis aussi super fière de tout ce qu’on a co-construit en équipe. On a imaginé quelque chose de vraiment utile, concret, qui va faire gagner énormément de temps aux RH !
Quel conseil donnerais-tu à une professionnelle RH qui hésite à basculer vers un rôle commercial ?
Je lui dirais que ça a du sens. En tant que RH, on sait écouter, poser les bonnes questions, comprendre l’autre. Ce sont des soft skills hyper transférables vers un métier commercial.
Après, il faut aussi se demander si on est prête à être résiliente. Parce que le sales, c’est du mouvement constant : toujours relancer, toujours construire un nouveau pipe, toujours se battre pour atteindre ses objectifs. Mais si on est prête à ça, franchement, c’est une super transition.
Ce qui m’a motivée, c’est la possibilité d’accompagner des environnements variés, de résoudre des problématiques différentes, et de suivre ensuite l’évolution des personnes avec qui j’ai échangé, qui sont devenues nos clients. C’est hyper satisfaisant et motivant… et on ne s’ennuie jamais (sauf quand ils partent en vacances, haha).

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